Workshop Nutanix du 13 Octobre 2016
Nutanix a organisé un workshop le 13 octobre dernier au circuit de Pont l’Évêque, afin de faire découvrir ses solutions. L'entreprise intervient dans le domaine de l'hyperconvergence. Cela faisait déjà un ou deux ans que j'entendais parler de Nutanix, sans avoir eu l'occasion de découvrir vraiment ce que c'était. Alors quand on m'a invité à participer à cet événement, j'ai bien sûr sauté sur l'occasion.
L'hyperconvergence, c'est quoi ?
Comme je viens de vous le dire, Nutanix intervient dans le domaine de l'hyperconvergence. C'est même un acteur important de ce domaine, puisque selon IDC, l'entreprise posséderait 52% des parts de marché de l'hyperconvergence. Mais qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire hyperconvergence ?! Les infrastructures hyperconvergées sont des infras qui regroupent tous les éléments d'infrastructure en un seul point. On aura donc des appliances (des boitiers) qui proposeront des ressources partagées (CPU, RAM...) ainsi qu'une partie stockage qui sera optimisée (compression, déduplication, réplication...). Chaque nœud composant l'appliance aura alors ses propres ressources, son stockage et ses interfaces réseaux.
Le principal intérêt de ce type d'infrastructure est d'augmenter les performances, notamment en supprimant les baies et donc les réseaux de stockage. Ici, tout se fait en local. Les latences d'accès aux disques sont alors mesurées en nanosecondes et plus en millisecondes. À côté de cela, on retrouve d'autres intérêts comme la simplicité de gestion et d'utilisation.
L'hyperconvergence permet d’accroître facilement les ressources, tout simplement en ajoutant des appliances. C'est ce genre de solution qui est utilisé, par exemple, chez Google et Facebook, pour faire face à l'augmentation croissante des ressources.
Les solutions Nutanix
Pour réaliser ce workshop, une appliance Nutanix était mise à disposition. Ce boitier, composé de 4 nœuds et de deux alimentations, nous a permis d'appréhender un peu la solution, de créer une machine virtuelle etc.
Nutanix et le stockage
Le premier chantier de Nutanix a été celui du stockage. La première idée était de réduire la latence du réseau de stockage et donc des baies. Le stockage est donc disponible directement sur les appliances. Chaque nœud ayant son stockage dédié, composé d'une partie SSD pour les données chaudes et d'une partie disques SATA classiques pour les données froides (tiering). L'avantage de ce stockage local est de réduire la latence d'accès aux disques de quelques millisecondes à quelques nanosecondes. De nombreuses techniques permettent classiquement d'optimiser ce stockage local : compression, déduplication, caching, tiering...
Deuxième point sur le stockage : le RAID. Nutanix voulait s'affranchir de ce système dont les temps de reconstruction, en cas de problème, sont bien trop longs. Exit donc le RAID, remplacé par le système Replication Factor (RF), système qui consiste à répliquer X fois les données à un autre endroit. Par défaut, c'est RF2 qui est activé. Chaque bloc est alors stocké 2 fois : une fois sur le nœud qui exécute la VM et une fois sur un autre nœud. On voit tout de suite l'avantage d'un tel système : en cas de perte d'un nœud, toutes les données sont stockées en local et sont donc disponibles instantanément.
Enfin, concernant le stockage l'idée est de simplifier au maximum la gestion. Plus besoin de gérer le stockage. Tout est automatique.
Nutanix et les hyperviseurs
Côté software, les appliances Nutanix sont compatibles avec l'hyperviseur de VMware (ESXi) ainsi qu'avec la solution HyperV de Microsoft. Mais ce n'est pas tout, Nutanix propose AHV, un hyperviseur gratuit basé sur KVM. Autrement dit, en implémentant des boîtiers Nutanix, il est possible de faire des économies sur les licences des hyperviseurs. D'autant plus que l'hyperviseur de Nutanix apporte des fonctionnalités équivalentes aux hyperviseurs concurrents (HA, DRS...). Et il est même possible de mixer des hyperviseurs différents dans un cluster, par exemple ESXi et AHV.
Une console de gestion web
Pour administrer ses boîtiers, Nutanix a opté pour une console web, baptisée PRISM. Tout se passe donc dans une seule et même console, contrairement à VMware qui nous oblige à jongler entre la console web et le client lourd. La console web est développée en HTML5 : pas de flash, pas de java, pas d'ActiveX. Autrement dit, une console qui sera utilisable avec tous les navigateurs (ou presque), sur PC et tablette quel que soit le système d'exploitation.
Au delà des fonctionnalités d'administration, la console web donne de nombreuses métriques. Même les I/O en lecture et en écriture sont disponibles. Pour le troubleshooting c'est plus simple qu'une infrastructure classique sur laquelle on devra faire appel à un ou plusieurs produits externes.
Souplesse d'utilisation et scalabilité
La gestion des nœuds se veut aussi simple que celle des machines virtuelles. Il est donc possible d'ajouter des nœuds à chaud. De quoi faire face facilement aux montées de charge que peuvent subir les administrateurs systèmes (scalabilité). À l'inverse, il est également possible de dé-commissionner des nœuds à chaud en cas de baisse de charge.
Le Workshop du 13 octobre
Maintenant que vous savez un peu ce que propose Nutanix, je vous propose de découvrir, en vidéo, cet après-midi de workshop, avec au programme : présentation des solutions Nutanix, manipulation de la solution, échange divers entre les participants et les intervenants, et enfin pour finir la journée, petit tour de piste sur le circuit de Pont-l’Évêque.
Encore une fois merci à Nutanix pour cet après midi sympathique 😉
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